JEAN MERMOZ...Pilote de l'impossible !

Jean Mermoz, surnommé l'« Archange », est né à Aubenton (Aisne) le 9 décembre 1901.

C'est un aviateur français pionnier de l'aviation transatlantique et figure légendaire de l'Aéropostale.

Il s’engage en 1920 dans l’armée où il obtient son brevet de pilote. Il quitte l’armée en 1923 et, ne trouvant pas d'emploi auprès des compagnies aériennes,  vit de petits emplois (balayeur, gardien de nuit, manœuvre, laveur d'automobile ou copieur d'adresses sur des enveloppes).

C'est le 28 septembre 1924 qu'arrive la délivrance lorsqu'il reçoit une proposition de contrat de la société Latécoère pour laquelle il effectuera la périlleuse liaison Toulouse - Barcelone.

Ayant fait ses preuves sur ce trajet difficile, il affecte en 1926 à la ligne Casablanca - Dakar. Les avions de cette époque étaient peu fiables et c'est lors d’un atterrissage forcé qu'il sera capturé par une tribu maure et libéré contre rançon.

En 1927, à Buenos Aires, il est nommé chef pilote de la « Compagnie Générale Aéropostale » dite « l’Aéropostale ». Il effectue en 1928 le premier vol de nuit entre Buenos Aires et Rio (environ 2000 km).

En 1929, il ouvre avec Henri Guillaumet la ligne des Andes et participe en 1930 à la première traversée de l’Atlantique Sud en reliant Saint Louis du Sénégal à Natal (Brésil).

Entre 1930 et 1936, Mermoz effectuera 24 traversées de l'Atlantique Sud.

Le 7 décembre 1936, après un premier retour à l'hydrobase de Dakar pour un problème moteur, l'avion piloté par Mermoz, « La Croix du Sud », disparaît dans l'Atlantique avec l'ensemble de son équipage, le dernier message radio lancé à 10h47 étant :

« Coupons moteur arrière droit ! ».

Si de nombreux livres retracent l'incroyable trajectoire de Jean Mermoz, il n'a écrit qu'un livre « Mes vols ». On peut toutefois retrouver un condensé des lettres qu'il a écrites dans un ouvrage intitulé « Défricheur du ciel ».

Ses citations les plus célèbres sont :

« L'accident, pour nous, ce serait de mourir dans un lit. »

« La vie moderne autorise les voyages, mais ne procure pas d’aventure. »

« Je voudrais ne jamais descendre. »

« Ce sont les échecs bien supportés qui donnent le droit de réussir. Si chacun d’eux vous fait perdre un peu de confiance, ils vous diminuent. Mais si l’on accepte chacun d’eux comme un enseignement qui vous enrichit, on y gagne chaque fois un peu de science et, aussi étrange que cela paraisse, des motifs plus solides d’espérer. »